Le "Patio de la alberca" de l'Alcazaba de Malaga, également connu sous le nom de cour des Myrtes, est l'un des espaces centraux du palais nasride à l'intérieur de l'enceinte monumentale. Cette cour se caractérise par un grand bassin allongé situé au centre, dont la nappe d'eau sert d'élément décoratif et de miroir à l'architecture environnante, à l'instar du célèbre Patio de los Arrayanes de l'Alhambra de Grenade. Aux deux extrémités du bassin se trouvent deux pavillons, aujourd'hui utilisés comme musées, tandis que la cour est délimitée de chaque côté par des haies de myrte qui accentuent la symétrie et la sérénité de l'espace.

L'eau ne remplissait pas seulement une fonction esthétique, elle apportait aussi de la fraîcheur et une atmosphère relaxante, invitant au calme et à la méditation, si typiques de l'architecture hispano-musulmane. Les portiques aux arcs en plein cintre précèdent les salles administratives, et une partie du pavement d'origine est encore conservée. Cette cour évoque la vie palatiale de l'époque nasride et représente l'un des exemples les plus raffinés de l'interaction entre la végétation, les éléments hydrauliques et les espaces architecturaux de l'Alcazaba, ce qui en fait un point de référence obligatoire pour comprendre l'héritage andalou à Malaga.

Fuente: https://alcazabaygibralfaro.malaga.eu/es/visitas/alcazaba/

"Le poids de soi". Une statue que j'ai photographiée ce 19 septembre 2025 à Lyon sur les rives de la Saône. Une oeuvre réalisée par le duo d’artistes contemporains Michael Elmgreen (Danois) et Ingar Dragset (Norvégien). Elle représente un homme nu debout portant dans ses bras un autre homme inanimé, mais dont le visage est le même que celui du porteur. Cette singularité visuelle interpelle et questionne : elle suggère que l’homme est à la fois son propre sauveur et son propre fardeau, posant ainsi une réflexion philosophique profonde sur la responsabilité personnelle, la résilience et l’autonomie. Les artistes se sont inspirés des codes classiques de l’héroïsme et de la statuaire antique (nudité, marbre, corps idéalisé) pour les détourner dans une perspective contemporaine qui invite le spectateur à méditer sur la condition humaine et le rapport à soi-même 

Source: Wikipédia

Les vestiges encore présents des Forges de Clabecq consistent principalement en une structure métallique remarquable : le haut fourneau n°2, datant de 1909, dont la préservation a suscité un vif intérêt du point de vue patrimonial. D'autres bâtiments annexes et petits éléments de maçonnerie subsistent ponctuellement, mais la majorité de l'ancien complexe sidérurgique a été démolie dans le cadre du projet de réaménagement de la friche industrielle. Le haut fourneau n°2 est particulièrement notable, étant le dernier de son genre en Belgique (voire en Europe) à posséder un monte-charge à plan incliné de type Staelher, ce qui lui confère un caractère unique et une valeur historique remarquable.

Quant à l'avenir de cette structure métallique, il existe une réelle volonté de la préserver comme témoin symbolique de l'épopée sidérurgique de Clabecq et plus largement du patrimoine industriel wallon. Toutefois, le haut fourneau 2 a longtemps été menacé de démolition en raison des importants chantiers de reconversion du site. Des associations patrimoniales et des acteurs locaux continuent de militer pour son maintien et sa valorisation, mais au moment des derniers rapports disponibles, aucun projet de réutilisation définitive ou de réhabilitation muséale n'a encore été officiellement arrêté. Le site dans son ensemble est voué à une vaste requalification urbaine avec notamment l'aménagement d'un éco-quartier, où la conservation de certains vestiges emblématiques reste en discussion.

Source: https://patrimoineindustriel.be/fr/publications/actualite/+les-forges-de-clabecq

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